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Oreiller et couverture sur canapé

Cécile Gilbert - Psychanalyste

Cécile Gilbert, psychanalyste sur Morières lès Avignon, nous parle de son travail et de son approche :

 

Certains médecins généralistes savent bien que toute une série de personnes viennent les voir alors qu'elles ne sont pas vraiment malades ; simplement, elles sont « mal dans leur peau ». Elles dépriment, n'arrivent plus à dormir ; elles parlent de leurs problèmes de couple ou de travail et demandent qu'on les écoute, qu'on les aide à franchir un cap difficile dans le cours de leur vie.


Le psychanalyste peut entendre cette demande lorsqu'il existe une souffrance, un mal-être ordinaire qui ne relève pas explicitement de la pathologie, du corps.

Cela prend souvent la forme d'une sensation de souffrance intime, d'un sentiment de vie gâchée. Les gens se sentent limités, ils ont le sentiment d'être « inhibés » : dans leur travail, leur vie amoureuse ou dans la famille. Ils se sentent comme prisonniers, enfermés dans quelque chose de trop étroit. On voit très souvent des gens de 40/45 ans venir en disant : « Je ne veux pas finir ma vie comme ça. » Parfois, les patients vivent une série d'échecs successifs.
Ils n'arrivent pas à constituer une relation amoureuse durable. Après une, deux, puis trois ou quatre relations amoureuses qui se déroulent selon le même schéma et se terminent mal, ils commencent à se demander si cela ne viendrait pas d'eux, au moins pour une part, et ils veulent comprendre pourquoi.
 

À quel moment doit-on songer à entreprendre une psychanalyse ?


La psychanalyse est une démarche personnelle, qui répond à une décision intime. Autrement dit, ce n'est jamais "sur ordonnance" que l'on entreprend une analyse. En général, lorsque l'on commence une psychanalyse, c'est que l'on en a entendu parler (amis, famille, livres...), et que l'idée nous trotte dans la tête depuis un certain temps, ou lorsqu'on se sent en difficulté, et avec l'impression de ne pas pouvoir s’en sortir seul.
Par exemple en cas de deuil difficile, de maladie, mais aussi lors d'un divorce, d'un licenciement professionnel, ou encore quand des sentiments négatifs, d'échec, et de lassitude sont persistants.

La libre association du sujet, c’est-à-dire l’expression verbale spontanée des pensées, excluant en principe toute censure, conduit à la mise en lumière du fonctionnement psychique, des mécanismes de défense, notamment le Refoulement, et permet de dégager une compréhension ou des interprétations validées par le respect de la méthode.

Au fil du déroulement de la cure, les symptômes sont analysés et un mieux-être peut apparaître, entrainant des changements plus ou moins importants dans la vie affective et interpersonnelle, l’évolution personnelle ou professionnelle...
 

La séance dure une heure. Une heure pour dire tout ce qui vient, sans censure: "Je préfère écouter ce que vous n'avez pas dit."

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